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Homère
L'Iliade - L'Odyssée
Paris, Saintin, 1817Diptyque homogène édité la même année en 6 volumes in-16.
24 hors-texte par Picart. Traduction de Madame Dacier. Bon état. Complet
Descriptif
Les deux livres formant le diptyque homérique sont ici réunis dans une même édition complète et native (aucun volume n’est rapporté) en six volumes.
Cette édition de 1817 se compose de :
- L'Iliade d'Homère, traduite en françois par Madame Dacier. (3 volumes)
- L'Odyssée d'Homère, traduite en françois par Madame Dacier. (3 volumes).
Œuvre éditée à Paris, Saintin, 1817. Complète de six ravissants petits volumes in-16 en maroquin havane flammé, fleurons dorés d'encadrement sur les plats, dos lisses ornés de roulettes, titres et tomaisons dorés.Tranche supérieure rouge parfaitement lisse. Gouttière et tranche de queue plus irrégulières, ébarbées.
Elégantes pages de garde jaunes et noires. Marque-page en tissus vert et jaune reprenant en partie les couleurs du tranchefile (vert et jaune).
Charmante et élégante édition illustrée éditée en 1817 imprimée par Didot l'aîné.
Elle comporte 24 planches hors texte (frontispices inclus) d’un bel encrage gravées sur cuivre par Bernard Picart (Paris 1673, Amsterdam 1773) ; Picart, graveur-illustrateur le plus souvent inspiré par Poussin, Van Dick ou Rubens, est l’auteur de nombreuses illustrations de l’édition littéraire ou historique du XVIIIe siècle.
C’est le dernier tome de L’Odyssée qui comporte le plus grand nombre de hors-texte, concentrés à la fin du volume.
Toutes les planches ne sont pas photographiées ici.
Certaines pages sont irrégulières, le texte n’est cependant jamais endommagé. Quelques faiblesses, coiffes et mors ayant induit d’infimes restaurations mais reliure d’époque bien solidaire. Rousseurs mineures. Un bel exemplaire.
La traduction observée autant que conservée ici est celle d’Anne Dacier (1647 – 1720), née Lefebvre, helliniste fameuse du XVIIIe siècle.
Biographie
C’est en 1699 que Madame Dacier commence à traduire ce chef-d’œuvre de la littérature antique de veine épique. L’Iliade, puis en 1708, L’Odyssée ; traductions qui feront longtemps référence.
Elle traduisit également Aristophane, Terence, Anacréon, etc.
Ses travaux et prises de position (humanistes en faveur des « Anciens » de la Grèce antique) dans la Querelle des Anciens et des Modernes l’opposant à Houdar de la Motte lui vaudront la postérité.
L’opposition n’était cependant que rhétorique. Houdar et Madame Dacier convergeant quant à la qualité de la prose homérique.