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WILLY ANTHOONS (1911 Mechelen in Belgia – 1982 Paris)

Anthoon’s original drawing, untitled, evoking the letter “W”, probably a fine study for a sculpture

Original drawing, watercolour, black ink, hand-signed by the artist “Anthoons” lower right and dated “63”, and on the back too the purple stamp “W. Anthoons”
Drawing size : 27 cm x 18cm - 32,7cm x 24cm (framed)
650 €

Descriptif

Sculpteur, peintre et dessinateur de l’avant-garde belge présent dans de nombreux musées d’art moderne tels que le Musée national d’art moderne à Paris, le Musée Royal des Beaux-Arts à Bruxelles, le Musée Kröller-Müller à Otterlo, ainsi que dans des collections particulières internationales.
 
Formé à l’Académie des Beaux-Arts d’Ixelles puis par le sculpteur Oscar Jespers à l’Institut supérieur des Arts décoratifs.
Mobilisé pendant la seconde guerre mondiale, Willy Anthoons tombera malade et effectuera sa convalescence dans le sud de la France pendant cinq mois. Un séjour qui stimulera sa créativité picturale sculpturale et architecturale.
 
Cofondateur en 1945 de la Jeune Peinture Belge, mouvement qui exposera dans toute l’Europe, France, Angleterre, Suisse, Suède, ainsi qu’aux Pays-Bas où Anthoons découvrira Mondrian.
 
En 1946, Anthoons crée une œuvre majeure, la sculpture abstraite en bois « Cathédrale humaine », aujourd’hui dans les collections du Musée Royal des Beaux-Arts à Bruxelles.
 
L’artiste belge se liera d’amitié avec Geer Van Velde, puis avec Calder, Arp, Alechinsky, Alfred Manessier ; et dès 1948 installera son atelier à Paris pour se consacrer à des créations abstraites, le plus souvent des sculptures en bois ou en pierre.
Ses sculptures doivent aux totems. Ses peintures et dessins aux vitraux (comme Manessier), architecturant chaque trait qu’il s’agisse ou non d’esquisser un projet de sculpture.
La quintessence de son style ? Un minimalisme totémique. Une mystique épurée.
 
Apprécié dans toute l’Europe, suivi par la télévision belge, en 1960 il enseigne à l’École Estienne et crée des mobiles en aluminium.
 
Affecté par une maladie neurologique dès 1968, son exposition à la Galerie Ariel à Paris, en 1974, sera sa dernière exposition majeure bien qu’il ne cessera jamais de créer et d’esquisser des projets de sculptures.
                                                                 
Notre dessin n’est pas sans évoquer, par son entrelac de formes en « W », la sculpture de Willy Anthoons « Buisson ardent » créée six ans plus tard en 1969, et dont il figure peut-être la prolepse.