Fleuve noir

Néo polar peint à l’encre noire, brune, aube et or. Invitation au voyage. Entre la série noire chez Gallimard et Shalimar, l’éternité à la Rimbaud, Conrad et Simenon, il existe un fleuve où le noir se mêle à la poudre, où la terre envahit le ciel, et où les nuages, sombres, espagnols, sont filetés d’or. Jean-Pierre Bissonnier nous prouve dans une veine romanesque et suggestive son talent à nous emmener au bout de la nuit, dans une épopée en dehors du temps où les nuages semblent fondre sur une mer curieusement étale.

Dans cette encre de bonnes dimensions, l’artiste se joue des reflets comme de nos rêves et de nos peurs. Les lueurs dorées composent deux trouées d’espoir qui nous ramènent, dociles, au phare de l’enfance. 

Œuvre encadrée, signée par l’artiste dans la marie-louise et au dos du dessin.